XXII
Je t’adore ŕ l’égal de la voűte nocturne,
O vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t’aime d’autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.
Je m’avance ŕ l’attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme aprčs un cadavre un chur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bęte implacable et cruelle,
Jusqu’ŕ cette froideur par oů tu m’es plus belle!





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