XXV
Avec ses vętements ondoyants et nacrés,
Męme quand elle marche, on croirait qu’elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.
Comme le sable morne et l’azur des déserts,
Insensibles tous deux ŕ l’humaine souffrance,
Comme les longs réseaux de la houle des mers,
Elle se développe avec indifférence.
Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants,
Et dans cette nature étrange et symbolique
Oů l’ange inviolé se męle au sphinx antique,
Oů tout n’est qu’or, acier, lumičre et diamants,
Resplendit ŕ jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.
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