Polska poezja

Wiersze po polsku



XVIII L’IDÉAL

Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes,
Produits avariés, nés d’un sičcle vaurien,
Ces pieds ŕ brodequins, ces doigts ŕ castagnettes,
Qui sauront satisfaire un cœur comme le mien.

Je laisse ŕ Gavarni, počte des chloroses,
Son troupeau gazouillant de beautés d’hôpital ;
Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses
Une fleur qui ressemble ŕ mon rouge idéal.

Ce qu’il faut ŕ ce cœur profond comme un abîme,
C’est vous, Lady Macbeth, âme puissante au crime,
Ręve d’Eschyle éclos au climat des autans ;

Ou bien toi, grande Nuit, fille de Michel-Ange,
Qui tors paisiblement dans une pose étrange
Tes appas façonnés aux bouches des Titans!


1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (1 votes, average: 5,00 out of 5)

Wiersz XVIII L’IDÉAL - Charles Baudelaire