LXIII BRUMES ET PLUIES
O fins d’automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue
D’envelopper ainsi mon cur et mon cerveau
D’un linceul vaporeux et d’un brumeux tombeau.
Dans cette grande plaine oů l’autan froid se joue,
Oů par les longues nuits la girouette s’enroue,
Mon âme mieux qu’au temps du tičde renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n’est plus doux au cur plein de choses funčbres,
Et sur qui dčs long-temps descendent les frimas,
O blafardes saisons, reines de nos climats!
Que l’aspect permanent de vos pâles ténčbres,
Si ce n’est par un soir sans lune, deux ŕ deux,
D’endormir la douleur sur un lit hasardeux.





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