XIV L’HOMME ET LA MER
Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais ŕ plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous ętes tous les deux ténébreux et discrets ;
Homme, nul ne connaît le fond de tes abîmes ;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous ętes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilŕ des sičcles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frčres implacables!





Podobne wiersze:
- LV MSTA ET ERRABUNDA Dis-moi, ton cur parfois s’envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l’immonde cité, Vers un autre océan oů la splendeur […]...
- L’etranger – Przybysz – moje tlumaczenie L’étranger Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, to soeur ou ton frère? – Je n’ai […]...
- Obcy „- Kogo kochasz najmocniej, powiedz mi tajemniczy człowieku, ojca, matkę, siostrę, a może brata? – Nie mam ojca ani matki, […]...
- LI CAUSERIE Vous ętes un beau ciel d’automne, clair et rose! Mais la tristesse en moi monte comme la mer, Et laisse, […]...
- XL RÉVERSIBILITÉ Ange plein de gaîté, connaissez-vous l’angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces […]...
- LXXIII LE MORT JOYEUX Dans une terre grasse et pleine d’escargots Je veux creuser moi-męme une fosse profonde, Oů je puisse ŕ loisir étaler […]...
- Wyrzuty/Reproches Iż wczoraj smutny byłem, pani I dzisiaj smutek mnie omotał – Powinnaś była przyjść, o Złota, Rozjaśnić mroki mych otchłani. […]...
- V *** J’aime le souvenir de ces époques nues, Dont le soleil se plaît ŕ dorer les statues. Alors l’homme et la […]...
- II LE SOLEIL Le long du vieux faubourg, oů pendent aux masures Les persiennes, abri des secrčtes luxures, Quand le soleil cruel frappe […]...
- XXXVIII LE FLAMBEAU VIVANT Ils marchent devant moi, ces yeux pleins de lumičres, Qu’un Ange trčs-savant a sans doute aimantés ; Ils marchent, ces […]...
- XV DON JUAN AUX ENFERS Quand Don Juan descendit vers l’onde souterraine, Et lorsqu’il eut donné son obole ŕ Charon, Un sombre mendiant, l’il fier […]...
- XXVII UNE CHAROGNE Rappelez-vous l’objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogne […]...
- LXVI LE JEU Dans des fauteuils fanés des courtisanes vieilles, Fronts poudrés, sourcils peints sur des regards d’acier, Qui s’en vont brimbalant ŕ […]...
- XVI CHATIMENT DE L’ORGUEIL En ces temps merveilleux oů la Théologie Fleurit avec le plus de sčve et d’énergie, On raconte qu’un jour un […]...
- LXIII BRUMES ET PLUIES O fins d’automne, hivers, printemps trempés de boue, Endormeuses saisons! je vous aime et vous loue D’envelopper ainsi mon cur […]...
- LIV A UNE DAME CRÉOLE Au pays parfumé que le soleil caresse, J’ai connu sous un dais d’arbres verts et dorés Et de palmiers, d’oů […]...
- I BÉNÉDICTION Lorsque, par un décret des puissances supręmes, Le Počte apparaît en ce monde ennuyé, Sa mčre épouvantée et pleine de […]...
- T. S. Eliot – Melange adultere de tout En Amerique, professeur; En Angleterre, journaliste; C’est a grands pas et en sueur Que vous suivrez a peine ma piste. […]...
- XXXIV LE BALCON Mčre des souvenirs, maîtresse des maîtresses, O toi, tous mes plaisirs, ô toi, tous mes devoirs! Tu te rappelleras […]...
- LVII LES HIBOUX Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur il […]...
- XLII L’AUBE SPIRITUELLE Quand chez les débauchés l’aube blanche et vermeille Entre en société de l’Idéal rongeur, Par l’opération d’un mystčre vengeur Dans […]...
- IV CORRESPONDANCES La Nature est un temple oů de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe ŕ […]...
- LXXIV SÉPULTURE Si par une nuit lourde et sombre Un bon chrétien, par charité, Derričre quelque vieux décombre Enterre votre corps vanté, […]...
- XXV Avec ses vętements ondoyants et nacrés, Męme quand elle marche, on croirait qu’elle danse, Comme ces longs serpents que les […]...
- LXVII LE CRÉPUSCULE DU SOIR Voici le soir charmant, ami du criminel ; Il vient comme un complice, ŕ pas de loup ; le […]...
- XLI CONFESSION Une fois, une seule, aimable et douce femme, A mon bras votre bras poli S’appuya ; sur le fond […]...
- XXXVI TOUT ENTIČRE Le Démon, dans ma chambre haute, Ce matin est venu me voir , Et, tâchant de me prendre en faute, […]...
- XXIII Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle, Femme impure! L’ennui rend ton âme cruelle. Pour exercer tes dents ŕ ce […]...
- XXXII REMORDS POSTHUME Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve […]...
- XVIII L’IDÉAL Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d’un sičcle vaurien, Ces pieds ŕ brodequins, ces doigts […]...
- XXXVII Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire, Que diras-tu, mon cur, cur autrefois flétri, A la trčs-belle, ŕ la trčs-bonne, […]...
- LXVIII LE CRÉPUSCULE DU MATIN La diane chantait dans les cours des casernes, Et le vent du matin soufflait sur les lanternes. C’était l’heure oů […]...
- Cygan Est-ce que vous avez vu des autres – des camarades – abec des singes ou des ours? Zbłąkany Cygan, 1912 […]...
- GREEN GREEN [org] Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches Et puis voici mon ćoeur qui ne bat […]...
- VI LES PHARES Rubens, fleuve d’oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche oů l’on ne peut aimer, Mais oů la vie […]...
- Przyroda MICHEL HOUELLEBECQ (1958) Nature Je ne jalouse pas ces pompeux imbéciles Qui s’extasient devant le terrier d’un lapin Car la […]...
- Ofiarowanie/Offrande Na smutnej bieli Księgi, wszystkich dni przeżytych Świadectwa, niechaj przez cud trudzący wytrwałości, Gdy tego chcę, marzenie moje wnet zagości, […]...
- Wrocławczyki Narrator: Drodzy Wrocławianie, ponieważ nie mamy swoich wrocławskich śpiewek, więc skorzystajmy z krakowiaczków. Melodia ludowa a treść postępowa, z tym […]...
- Wąż/Le Serpent A był dzień siódmy czasu, co niegdyś zburzony. Bóg, zanurzony w marzeń swoich oceanie, Zwieńczające cię dzieło zgłębia nieustannie, O, […]...
- Pan Cogito – powrót I Pan Cogito postanowił wrócić na kamienne łono ojczyzny decyzja jest dramatyczna pożałuje jej gorzko nie może jednak dłużej znieść […]...